Usages abusifs de numéros surtaxés, cookies installés en dépit du non-respect du consentement, vishing ou usurpation d’identité… ces derniers jours un certain nombre d’articles de presse appellent les usagers à toujours plus de vigilance.
Google indique un numéro surtaxé pour joindre SOS Médecins
Début décembre, l’antenne SOS Médecins de Clermont Ferrand a découvert avec stupeur que Google indiquait un numéro surtaxé à la place leur numéro géographique. En effet, lorsqu’un usager recherchait « SOS Médecins Clermont Ferrand « sur Google il obtenait un numéro surtaxé à 3€ l’appel.
Ce souci a été immédiatement signalé à Google qui a rétablit le bon numéro. Par ailleurs SOS Médecins souhaite porter plainte et a rappelé que cette usurpation de numéro avait déjà touchée d’autres antennes régionales.
Cookies et non-respect du consentement : des marques poursuivies par la CNIL
Une plainte vient d’être déposée à la CNIL contre CDiscount, Allociné et Vanity Fair. Il leur est reproché de ne pas respecter le RGPD en matière de cookies.
Dans les cas présents, des internautes ont indiqué leur refus des cookies en naviguant sur les sites de ces marques, mais celles-ci n’en ont pas tenu compte. C’est donc un manquement grave à la loi qui encadre depuis un an la protection des données personnelles. Pour rappel, chaque site doit impérativement demander expliciter le consentement de ses usagers pour exploiter des cookies.
On assiste aux premières plaintes à l’encontre d’entreprises qui ne respectent pas le RGPD. Ces plaintes et les sanctions qui en découlent vont sans aucun doute se généraliser.
Des cliniques épinglées pour leurs numéros surtaxés
Certaines cliniques sont dans le viseur de la DGCCRF pour la « facturation de prestations sans fondement médical ». L’enquête menée par la répression des fraudes a montré que de nombreux établissements médicaux privés utilisent pour leur standard un numéro surtaxé.
La DGCCRF a rappelé que cette pratique est interdite. En conséquent, les cliniques qui continuent d’exploiter des numéros surtaxés s’exposent à des sanctions imminentes.
Vishing : l’hameçonnage par téléphone
Le voice pishing – ou vishing – prend de plus en plus d’ampleur. Les autorités alertent sur la multiplication des cas d’usurpation d’identité et d’hameçonnage téléphonique. Ainsi les usagers sont appelés à la plus grande vigilance face aux risques de vishing.
Un message le plus souvent émanant d’un service public ou d’une société de service (impôts, banque, Paypal, …) vous intime de rappeler un numéro au plus vite. L’arnaque est double : le numéro est surtaxé et on vous demande d’indiquer des données personnelles ou bancaires.
Toute fraude de ce type est à signaler sans délai à la DGCCRF. Il existe également une plateforme de lutte contre les spams vocaux et SMS.
Orange annonce avoir bloqué plus de 110 millions d’appels indésirables depuis septembre
Les appels commerciaux non désirés ou le démarchage téléphonique abusif continuent d’exaspérer de nombreux Français. Orange affirme avoir bloqué 111 millions d’appels indésirables vers ses clients. 10 millions d’appels considérés comme malveillants ou comme du démarchage téléphonique ont été stoppés grâce à leur nouvelle application dédiée.
Si ce genre d’appels a été multiplié par 3 en un an, Orange s’engage auprès de l’AFMM pour lutter davantage contre les appels frauduleux ou indésirables.
Quand les injonctions deviennent des obligations
En résumé, après une période de tolérance suite à la nouvelle législation, place aux contrôles et aux sanctions en cas d’infraction. En effet, on peut noter une vigilance accrue des autorités afin de garantir une meilleure protection des clients ou usagers.
Les experts Remmedia sont à votre disposition pour obtenir le numéro surtaxé qui répond aux nouvelles exigences légales ou mettre en conformité vos numéros existants.