Les numéros appelés « numéros spéciaux » à dix chiffres commençant par 08, sont soumis à une tarification particulière encadrée par l’ARCEP. Attribués aux opérateurs téléphoniques, ces numéros permettent habituellement d’accéder à des services ou du contenu spécifique : renseignements téléphoniques, assistance, prévisions météo, achats de billets, etc. Afin de permettre aux utilisateurs de mieux identifier les numéros et les paliers tarifaires, 3 catégories ont été crées :
- numéros à tarification gratuite ;
- numéros à tarification normale (également appelés « banalisée ») ;
- numéros à tarification surtaxée (également appelés « majorée »)
Numéros gratuits, banalisés ou surtaxés : lequel choisir ?
Ces numéros à 10 chiffres qui commencent par 08, sont généralement le numéro unique de contact entre les entreprises et leurs usagers pour proposer différents services. Les numéros spéciaux se déclinent en trois grandes catégories :
Les numéros gratuits : recevoir un maximum d’appel
C’est l’entreprise qui prend à sa charge l’appel. Le but est de recevoir de nombreux appels. Le plus souvent, le numéro gratuit a une vocation commerciale quand il est associé à une campagne publicitaire ou marketing. Exemple : appels de prospects souhaitant avoir des informations sur les offres et produits. Il accorde une image très positive de l’entreprise.
Aussi, une administration qui reçoit des demandes d’informations spécifiques préférera les numéros verts.
La facturation se fait à la minute, avec une tarification différente selon la provenance de l’appel (fixe ou mobile). Le coût d’un numéro gratuit est peu maitrisable : plus le nombre d’appels reçus est élevé plus la facturation est importante.
Les numéros banalisés : de nombreux appels avec un coût partagé
Le coût de la communication est partagé entre l’appelant (identique à un appel sur un poste fixe, le plus souvent inclus dans les forfaits) et l’entreprise. La partie supportée par l’entreprise est facturée à la minute, sans distinction fixe ou mobile.
A ce titre, c’est une alternative moins coûteuse pour les entreprises. Les numéros banalisés sont le plus souvent dédiés au suivi de la relation client.
Les numéros surtaxés ou majorés : monétisation et limitation des appels non-motivés
L’usage est gratuit pour l’entreprise. C’est l’appelant qui en supporte le coût : le prix de la communication (généralement compris dans les forfaits) et la facturation du service. Il recouvre deux objectifs principaux : limiter les appels non motivés et la monétisation de contenus afin de générer une source de revenus.
On retrouve principalement les numéros surtaxés pour les lignes de support technique, les services de mise en relation et donnant accès à des contenus spécifiques.
Les numéros surtaxés sont déclinables en 40 paliers tarifaires : 17 paliers facturés à la durée (de 0,05€ à 0,80€ la minute) et 23 paliers facturés à l’appel (de 0,05€ à 3€ par appel). Nous vous proposons un tableau récapitulatif des paliers tarifaires par ici : Tableaux des différents numéros spéciaux et tarifications pour l’appelant